domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Jeudi 6 mars 2014 à 17:54

est-ce que quelques fois, je te manque?

Jeudi 6 mars 2014 à 17:41

on s'est aimé et puis saoulé à la ramasse, oui, quoi de plus beau qu'une armoire démontée sous un charme violent et vaincu. je suis vaincue. je me suis battue mais j'avais oublié qu'on avait rajouté un e à mon prénom, ça fait tout de suite moins viril avouons.

y a des jours où les jours semblent faciles.
et puis y a des jours comme aujourd'hui, où l'alcool ne sert qu'à faire pleurer.

Jeudi 6 mars 2014 à 17:08

peut-être qu'au fond je suis pas de celles qui se mettent en couple. les soupers au resto bougie rose. à force d'aimer j'ai rejoins le groupe des Je suis libre et toi je t'emmerde avec ta gueule qui me supplie de te faire l'amour sur ces draps à demi rongés par toutes ces anciennes baffes. alors aujourd'hui j'ai tout pété, il m'a tendu c'te hache, tout y est passé, j'ai chialé en explosant tes mots d'amour qui trainaient partout, de mes poignets à mes murs. c'est pas un bluff c'te fois, et même si avec ce soleil j'aurais tout pour être heureuse ( ça se dit encore ça?), et même si avec tout ce qui ne manque plus à ma p'tite vie peinard, y a toi qui cloches avec tes promesses silencieuses et tes 26 ans qui me disent j'ai envie de me poser pour de vrai.

hier encore M disait, Charlie tu sais, il y aura toujours un poster de lui dans ma tête, toujours, il sera là jusque dans les contes que je raconterai plus tard à mes marmots, c'est pas que je n'aimerai plus au contraire, mais c'est comme ça, on n'efface jamais et on devra s'y faire. alors ma belle, fonce et ne te retourne plus.

Ali je ne t'aime pas encore, mais j'espère que ça viendra. des coups de foudre on n'en a que très peu dans une vie, le mien est déjà passé, alors attends quelques jours, quelques mois, ça viendra surement.

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Mercredi 5 mars 2014 à 1:22

je déteste t'aimer bien, bien que t'aimer bien soit forcément un brin grisant. t'as dis Charlie j'ai un deal à te proposer pour que l'on s'aime moins, parce que c'est sûr que continuer à s'aimer bien et te voir partir ensuite, moi ça va me foutre en l'air. t'es mignonne et même si je préfère les plantes carnivores aux cactus, et les chiens aux chats j'te jure que pour toi ça m'est égal. Charlie j'ai un deal à te proposer la prochaine que j'te vois, mais promets-moi que tes yeux de cocker tu les laisseras chez toi, quand j'te regarde je deviens sot et surtout sans voix.

Ali c'est un grand monsieur blond qui a pour maison tous les bars de la ville, Ali c'est toi qui dit j'suis amoureux de toi, et toi?

alors j'ai dis Ali, c'est pas français mais je t'aime beaucoup bien, ce qui est géant pour moi, mais il y a bruxelles et mes huit mois, ma tête vide, mes dessins qui prennent la place même de mon lit, et mon envie de prendre l'air ailleurs qu'ici, alors ton deal a intérêt à être sacrément chouette parce que je ne vais pas faire long avant de t'embrasser. Ali, ne me ment pas, je suis fichue c'est bien ça?

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ps. au niveau de se sentir blousée et euphorique à la fois, ça se passe comment.
 

Lundi 17 février 2014 à 23:30

je t'entends respirer contre ma bouche, accroche tes dents à ma peau, ce soir on oublie tout. pas de mots doux pas de regards en biais, juste un coeur qui s'emballe, pas d'amour, ce soir on baise. il me dit Charlie t'es belle sous ton corps tremblant.
ce soir on baise, et puis demain et puis bientôt encore. tu seras mon secret jusqu'à ce que l'automne s'en revienne à nouveau. ensuite je m'en irai pour de vrai. tu seras le type de l'ombre, celui qui escaladera mon toit pour une nuit et qu'on appellera jack. jack sans rien avant sans rien après.

mais juré que jamais on ne s'aimera plus loin.


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ps. tu lui ressembles un peu, mon salaud.

Lundi 20 janvier 2014 à 21:42

mes jambes avaient arrêté de me porter un jour par hasard. il s'en était pris à moi avec un air de soan dans la voix, le truc du genre beau mais trop compliqué et torturé. faut dire que les promis juré m'ont toujours porté la poisse, à croire que ça sonne mieux les gens qui disent j'te veux plus ou juste entre quelques verres, quelques virgules, parce que toi aujourd'hui et depuis hier tu es l'espace qui sert juste à remplir ce que j'ai de plus beau. et le plus beau ma belle ce n'est pas toi. tu étais les majuscules de ma vie Charlie, mais tu m'fais plus bander c'est con.

aujourd'hui c'est le premier heureux qui s'en va gagnant. toi et moi on est des picassos, on a les bouches et les coeurs de travers, ça fait tache ça fait con, qu'est-ce qu'on est con. mais c'est nous, on n'était déjà pas des anges alors imagine-nous en acteurs médiocres. on se regarde danser sur des airs où l'on s'en fout, on se planque dans les trains et on dit t'as vu! t'as vu moi je pars plus loin que toi,
alors moi ben j'enleve ce costume de magicienne que tu avais cousue à ma peau comme ça depuis le premier jour, et faute de promis juré j'me suis regardée te cracher à la gueule, en sentant toutes ces accroches dépiter mon corps qui autrefois encore n'étaient rien que de simples baisers.

on m'a dit
Charlie c'est tout le temps le même bronx, tu te casses, tu reviens, il se casse, il revient, la vérité c'est que vous vous aimez trop bizarrement, et que vous passiez vos journées à tomber amoureux. mais c'est du passé Charlie, vous êtes plus amoureux et vous savez pas ce qu'il vous reste d'autre. alors arrête avec picassos et tes italiques. vous êtes juste trop cons,  c'est tout.


et puis, j'ai senti le printemps revenir.

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ps. www.youtube.com/watch

Dimanche 5 janvier 2014 à 22:09

c'est cette odeur de cigarette froide, celle qui est restée là à cramer sur le rebord de notre fenêtre enneigée, c'est cette farine que vous aspirez chaque matin pour révolutionner, soit-disant, c'est cette chambre vide qui s'écrie Reviens! reviens toi et tes cris, on vivra dans un building si c'est comme ça que tu vis, et mon vertige se saoulera pour s'oublier. c'est cet ours immobile qui se cache à force de nous voir courir dans tous les sens, et c'est lorsque tu t'endors encore quelques fois, épuisé de nous avoir battus, que je te dessine toi et tes soupirs, histoire qu'un jour, quand on sera grand, on s'en souvienne de combien l'on se sera fatigué à s'aimer.

Mercredi 18 décembre 2013 à 19:39

si j'étais un homme, tu m'aurais émasculé. ou comment te dire que je suis prête à ramper.


Mercredi 27 novembre 2013 à 19:51

dis p'pa, t'as déjà fait l'amour toi?

Jeudi 21 novembre 2013 à 2:52

si je t'aime, c'est qu'à coup sûr je peux faire bien mieux.

Mercredi 20 novembre 2013 à 20:46

je m'appelle Charlie, comme Chaplin mais sans l'accent, et à la française. j'habite au septième étage d'un immeuble sans fenêtres et sans chat, j'ai toujours eu le vertige pourtant c'est idiot. paraît-il que le vertige c'est la peur de ne pas toucher terre, mais on touche toujours terre, du haut d'un trottoir ou d'la tour eiffel qu'importe, ou alors on serait des oiseaux et là mon gars, la vie serait carrément bien plus grisante.
j'habite donc au septième étage d'un immeuble sans fenêtre. je devais être folle ou saoule ou aveugle le jour où j'ai gentiment tendu la caution à ce rat de propriétaire. parce qu'avant, avant il y a très longtemps il y en avait des kilomètres de soleils, je pouvais même les compter parfois, j'en avais coché 27 sur mon cahier chinois. je l'avais appelé comme ça parce que ça m'amusait de vivre en plissant des yeux.  comme si la nuit ne s'allumait que sous mes paupières. 

et puis j'suis partie de là, c'était trop compliqué, enfin c'était un truc de grand comme les grands aiment dire, alors ça m'a plus intéressée et du coup j'ai pris cet appart tout nuit comme si j'avais les yeux fermés tout le temps. tu te souviens? en parlant de toi faudra bien que je pense à te présenter un d'ces quatre matins d'ailleurs, je t'appelle tu, c'est bien sympa, mais ça n'a jamais été un nom ou juste pour les salauds. le hic c'est que j'me rappelle de rien, ni de ton arrivée encore moins de ces rideaux posés. je sais juste que je t'avais dis c'est con ce que tu fais, y a pas de fenêtres chez moi tu vois pas? tes rideaux là, ils servent à rien. tu avais rétorqué d'un air étonné que bien sûr que si ils étaient utiles! qu'il suffisait de les imaginer. alors j'ai tout repeint en jaune, j'ai accroché les rideaux bleu ciel, et je te présenterai plus tard si tu veux bien parce que ce soir y a trop de monde chez moi, les portes j'ai jamais aimé ça alors y a plein de gens dans mon lit et dans mon salon, fallait bien que je trouve un remplaçant pendant ton absence tu ne crois pas? le vide ça m'angoisse, ça m'rend mort et rose, m'en veux pas y a toujours une place pour toi au fond du jardin, peut-être bien que je t'y rejoindrai quand j'aurais enfin eu le courage de vaincre la hauteur de cet immeuble, j'ai le vertige oublie pas. en attendant, attends-moi, je me soigne. et puis si vraiment le temps se fait long, il y a des couvertures, du whisky, et des paquerettes à éplucher.

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ps. ( je t'aime un peu beaucoup et puis pas du tout, le truc bateau, tu vois quoi. )


bisou.

Mercredi 13 novembre 2013 à 13:58

j'te dis non, non ça ne sert à rien. baise-moi peut-être mais sans fleurs sans étoiles sans feux d'artifices sans rien, mes valises sont prêtes et toi t'es trop grand pour y prendre place à l'intérieur, trop amoureux trop collantcollé. c'est bien joli tout ça, t'es bien beau aussi mais t'es pas dans mes plans. c'est pas que j'peux pas te sentir, t'es pas mal pour un inconnu et puis tu sais parler. t'aurais pu me faire dire oui y a bien longtemps, faut croire que je suis plus la même depuis que j'ai pris ses jambes à mon cou, excuse-moi monsieur, mais j'ai pas parié sur toi. et puis, et puis chez moi il n'y a plus qu'un matelas, un de ces lits une place où quand tu t'étales en diagonales ben tu tombes de partout. alors tu vois, si t'as rien contre les sols en bois peut-être que je t'y verrai quelques soirs débarquer avec tes yeux en cocker et ton humeur carambar, mais c'est un conseil va-t'en, tant qu'il est encore temps autant pour toi, que pour mes plans.


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ps. tu sauras faire des ravages, mais ailleurs.

Dimanche 27 octobre 2013 à 12:06

j'crois bien avoir le coeur en chute libre, un genre d'ascenseur auquel on aurait coupé les cordes tu vois, mes mains mes jambes mon cou mes hanches sont parsemées de bleus en avance, pourtant hier encore on brillait t'avais ton visage sous le mien, il semblerait même que tu m'as fais danser. et puis toi. on se regardait de loin mais ça tanguait pas mal, j'aurais peut-être aimé que tu me dises allez on se casse, je lâche sa bouche à lui et toi aussi, allez prend la mienne. je dis peut-être parce que je n'en suis pas très sûre c'est sur. tu t'es accroché à moi ça semblait évident que je partirais jamais pourtant t'as chialé, pas bien fort mais assez pour que dans ma tête ça crie. alors tu m'as serré encore plus, mes poumons devenaient tout petit avec ta force de ken.
mais t'as rejoins l'autre bouche là-bas de l'autre côté de la pièce, et je suis retournée vers la mienne. y a pas eu de Allez on se casse, alors je me suis cassée sans toi parce que l'autre, lui, ne pensait qu'à s'accrocher à mes lèvres.

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ps. amusons-nous.

Lundi 14 octobre 2013 à 22:25

"Tu t'es trop entrainée à être forte devant moi. tu as le droit d'avoir mal. je ferai avec, le monde fera avec."

Lundi 14 octobre 2013 à 18:46

j'ai oublié tout ce qu'on s'est dit, la drogue le jeu l'alcool, tout ça ça nous a déchiré. l'amour et ses coups surtout, ce soir encore je ne te vois plus, je tape les yeux fermés, j'te baise la main de loin comme un gentleman. est-ce qu'un jour tu m'as aimée, ça c'est la question qui persiste encore, c'est pas que je ne te crois plus c'est juste que je suis en train de danser ma vie sur des airs de lambada, et puis y a des diamants accrochés à mes doigts, tu vois, les demandes ne manquent pas mais laisse-moi laisse-moi ! parce que j'en paye le prix autant que vous tous, un jour on se reviendra peut-être qui sait, pour l'instant je n'en veux pas, ou juste de loin pour ne pas avoir trop peur.
j'ai oublié tout ce qu'on s'est dit, j'ai laissé ma place il y a quelques jours là-bas à ce bar, le nez dans le picon, et mes jambes qui couraient déjà dans les allées de Paris. et même si dans ma tête c'était un truc du genre un bordel de charivari, mes beaux voyez-vous, dans quatre mois à peine je tirerai ma révérence, (parce que de toute manière, j'ai oublié tout ce que l'on s'est dit.)

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ps. je t'ai dis que je m'en allais bientôt? ah mais oui pardon. je me répète ces temps. (et bim bim bim.

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