domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Mercredi 28 août 2013 à 21:34

en fait ça me dirait bien de construire un chapiteau, allez viens! (l'équilibre c'est mieux à deux.)

Mercredi 28 août 2013 à 19:56

tu fais quoi bonhomme?
j'essaie d'attraper la poussière. mais j'y arrive pas. pourtant la poussière ça se voit, et tout ce qui voit s'attrape et se touche, nan?

Mardi 27 août 2013 à 14:40

"Je n'ai jamais été ému par les gens qui n'avaient pas de dignité."
G.D


Lundi 26 août 2013 à 23:19

y a des gens qui disent que dieu fait des miracles. mais c'est faux, ce ne sont pas des gens, ce sont de bons croyants. c'est comme ça qu'ils s'appellent entre eux en tous les cas. ils disent que s'engouffrer dans des cellules ça peut sauver plein d'innocents, parce que les coupables n'en valent pas la peine, ni les malades, encore moins les pd. ça croit que c'est rempli de bonté les croyants, que leur chemin est le bon, et que si on a le malheur de détester ce grand barbu, alors l'enfer nous ouvrira grand ses portes. ils restent chez eux, et s'ils sortent c'est pour promettre qu'ils prieront pour nous, avec ce regard qui veut dire Je ferai tout ce que je peux, mais c'est pas gagné.

les bons croyants eux, ont déjà un pied dans le paradis. alors moi je leur répond que j'ai jamais aimé la lumière, que les bas fonds de l'océan m'attirent et que oh! j'ai un penchant à vivre ivre la nuit, et que du coup tu sais, vivre à bisouville c'est pas vraiment mon kiff. mais j'te laisse parler quand même, ça te fait du bien ça crève les yeux, personne ne t'écoute jamais mon pauvre, on a arrêté d'y croire le jour de la première guerre mondiale tu sais. remballe tes poésies et tes châtiments, on s'en sortira toujours mieux qu'avec des paroles datant d'un milliard d'années.

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Lundi 26 août 2013 à 1:18

j'ai sorti le monde de derrière mes poches. il avait la gueule d'un mélange de mec foudroyé et d'une nana en cloque, avec les nausées matinales en prime et l'électricité dans les veines comme dans les frissons amoureux.
j'ai arrêté de sortir depuis que papa pleure, ou juste pour boire et crier sur les chiens. je ne parle plus je mâche mes mots en les recrachant sur les gens heureux, ça semble un peu flou derrière mes larmes mes colères. quand tu t'es accroché à moi j't'ai dis que c'était rien, que j'étais assez grande pour ça, mais c'est faux, j'serais jamais grande pour ça. je ne touche plus personne, ou plus personne ne me touche, ou je ne laisse plus personne me toucher. ou j'ai jamais voulu. j'ai des pics partout sur mon corps, c'est pas pratique faut dire même si il y en a toujours qui s'y risque à me serrer pour que j'arrête de boiter. mais je ne boite pas tu sais, j'essaie juste de prendre ses douleurs. mais c'est officiel, j'suis pas magique et j'ai plus qu'à attendre.
j'ai arrêté de sortir, c'est plus simple de se foutre en boule des journées entières à regarder le chat s'en prendre à nos draps parce que la fumée lui pique les yeux.
ce soir j'voudrais être accroc à quelque chose, surtout à toi, ça manque de ne plus courir chez toi en sachant qu'une fois le seuil de ta chambre franchie, ma vie s'effacerait derrière moi pour un soir ou quelques heures.
il chiale, et toi t'es plus vraiment là. t'étais le plus beau il y a encore à peine quelques jours c'est ballot. y a des gens qui disent que ça passe avec le temps, c'est des conneries, ça s'oublie une fois sur dix, c'est tout.

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ps. sans ps.

Mercredi 21 août 2013 à 20:40

pédé comme un veau marin.

Mercredi 21 août 2013 à 20:21

avec un peu d'chance j'me suis dis bientôt j'embarquerai, parce qu'avec mon ancre tatouée maintenant on me prendra peut-être pour un vrai marin, un d'ces types qui quittent la côte pour de bon, qui s'coiffent de rayures et qui parlent avec des apostrophes. j'ai oublié que chez moi la mer elle est dans les verres et seulement si on pleure dedans, les ports s'écrivent avec des c à la fin et à part des montagnes qui n'en finissent pas de grandir, le seul point d'eau c'est bien celui de la piscine gonflable du voisin.
faute de mieux j'ai pensé que je pourrais tomber amoureuse du voisin à la piscine.
et puis je me suis souvenue qu'il y avait des bateaux plus loin, avec leur loup à eux. alors
tout en enfilant mon pull bleurayéblanc, j'ai abandonné le voisin et la piscine, les montagnes et les verres vides, j'ai toujours rêvé de remplir mes poches de sables.

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ps. avec un peu d'chance Charlie, tu apprendras peut-être à nager quand les requins, les naufrages et les pirates seront ton dernier point d'horizon!

Mardi 13 août 2013 à 21:38

les cartons sont si grands, presque aussi grands qu'à l'âge de mes cent dix centimètres, je pourrais m'y cacher pour de bon, me faire embarquer par inadvertance sur un de ces immenses paquebots traversant l'atlantique et broyant les vagues à coup de poupes.

j'me suis logée une place au milieu de ma chambre bordélisée, un pied sur un pot de confiture, un autre au dessous de la radio qui gueule Me laisse pas seul! de soan, et puis ma main qui déboite une bière machinalement. j'enfile un chapeau de pirate qui date, c'est ça de moins à piétiner, à ranger aussi. le ventilo ronronne, il ne devrait pas, il va bientôt exploser j'ai pensé, et l'été aura bon dieu de bon dieu ma peau pour de bon. et je trie, je jette presque tout, même toi y passe dans ce sac poubelle demi prix. tu ne valais pas tant que ça à priori. je plie le matelas, les tableaux, le chat, l'armoire et la stéréo, on appelle ça un déménagement dans le langage humain, je dirais plutôt une remise à niveau de personnalité, en langage de la vie.

les cartons sont si grands, et le temps lui est passé sans crier avant de traverser, j'me suis dis c'est un salaud, il s'est jeté sous mes roues comme ça et me voilà aujourd'hui à décamper presque aussi vite qu'au premier jour. on ne rattrape rien, même pas nos poumons qui se sont balancés par dessus bord pendant toutes ces années, tant pis pour eux, moi j'me casse le coeur sous une tonne de romans, et puis de brouillons inachevés. bonjour la vie!

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ps. ça pue la joie dans l'coin Charlie, c'est bizarre. 

Mardi 6 août 2013 à 22:17

- Je t'aime!
- Ca va tu sais, rien ne t'y oblige. On s'enverra en l'air dans tous les cas.

Samedi 3 août 2013 à 18:00

et pendant une journée il y eut un polichinel qui s'était mis à respirer sous mon ventre plat. c'était rien, une broutille une vétille, tu étais loin d'être un père, moi aussi ça tombait bien. enfin, c'est ce que j'ai dis. il m'a refilé quelques billets, c'est ce que font les gentleman paraît-il.
ça sera pour une autre fois, à la prochain et merci encore ma belle.
en me laissant sur le bord de la route, un jean troué à la main et un genou écorché, une corde au cou détachée. j'ai poussé la porte de chez moi, il était tôt je crois, les escaliers en labyrinthe se tordaient la chevilles à chacun de mes pas, et puis j'ai senti les bleus se dessiner un à trois sur mes jambes, mon cou ma nuque, mon corps tout entier. on s'attend à tout toujours, mais jamais aux marques cachées. mes lèvres respiraient incessamment le bourbon que tu avais dévoré la veille, j'aimais bien ça avouons. chez moi ça puait l'enfance passée, même ma mère a haussé les épaules et a soupiré en me regardant m'étaler sur le sol froid du salon. tu étais passée où? j'ai dis pas maintenant maman, plus tard mais pas maintenant.
plus tard parce que pour une fois (sombre blond), j'aurais aimé entendre taper pour de bon sous mon nombril,


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ps. rions.

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