c'est cette odeur de cigarette froide, celle qui est restée là à cramer sur le rebord de notre fenêtre enneigée, c'est cette farine que vous aspirez chaque matin pour révolutionner, soit-disant, c'est cette chambre vide qui s'écrie Reviens! reviens toi et tes cris, on vivra dans un building si c'est comme ça que tu vis, et mon vertige se saoulera pour s'oublier. c'est cet ours immobile qui se cache à force de nous voir courir dans tous les sens, et c'est lorsque tu t'endors encore quelques fois, épuisé de nous avoir battus, que je te dessine toi et tes soupirs, histoire qu'un jour, quand on sera grand, on s'en souvienne de combien l'on se sera fatigué à s'aimer.
domingo
j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.
Dimanche 5 janvier 2014 à 22:09
Commentaires
Par melie le Mardi 7 janvier 2014 à 0:04
Tout comme toi en fait, sauf que la classe prépa ne concorde absolument pas avec toutes mes envies de voyages et de libertés et trucs nouveaux et cools alors je prends encore mon mal en patience, mais j'ai de plus en plus de mal. Vivement d'être grandes
Par Lundi 27 janvier 2014 à 2:15
le C'est joli comme texte
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