quand j'te regarde, tous les bateaux du monde quittent les ports du monde entier, quand j'te regarde je vois l'océan dans le vert de tes yeux, faut croire que c'est vrai parce que je m'y perfore le coeur à te balancer des je t'aime qui sentent les lendemains heureux. quand j'te regarde tout s'en va, des monstres sous les matelas jusqu'aux assassins du passé. j'me vois hier encore sous quelques couvertures à me dire que bordel ta bouche ne tient plus qu'à la mienne, et que j'adore ça, n'être qu'à toi. avec nos doigts qui s'entremêlent si bien, comme un puzzle multicolore ne cessant de se construire au fur et à la mesure du temps qui se géante. je parle de toi, c'est un secret un trésor qui ne se murmure qu'à ton oreille lorsque l'on se dit je t'aime, pour de vrai à la façon d'un enfant.
quand j'te regarde j'me dis, Charlie c'est fou, c'est foutu ça y est ma peau mes phalanges mon corps devient dingue à plus de quelques kilomètres de toi, Charlie t'es une veinarde.
quand j'te regarde, y a que des mots qui se répètent sans arrêt dans ma tête, j'sais plus parler j'sais plus écrire, j'sais même plus penser, quand j'te regarde j'me dis que t'aimer en sourdine ce n'est pas pour nous, et que le crier sur les toits devient finalement bien plus envisageable.

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ps. Ali, pour un oui, pour un non, pour tout, toujours.