domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Dimanche 27 octobre 2013 à 12:06

j'crois bien avoir le coeur en chute libre, un genre d'ascenseur auquel on aurait coupé les cordes tu vois, mes mains mes jambes mon cou mes hanches sont parsemées de bleus en avance, pourtant hier encore on brillait t'avais ton visage sous le mien, il semblerait même que tu m'as fais danser. et puis toi. on se regardait de loin mais ça tanguait pas mal, j'aurais peut-être aimé que tu me dises allez on se casse, je lâche sa bouche à lui et toi aussi, allez prend la mienne. je dis peut-être parce que je n'en suis pas très sûre c'est sur. tu t'es accroché à moi ça semblait évident que je partirais jamais pourtant t'as chialé, pas bien fort mais assez pour que dans ma tête ça crie. alors tu m'as serré encore plus, mes poumons devenaient tout petit avec ta force de ken.
mais t'as rejoins l'autre bouche là-bas de l'autre côté de la pièce, et je suis retournée vers la mienne. y a pas eu de Allez on se casse, alors je me suis cassée sans toi parce que l'autre, lui, ne pensait qu'à s'accrocher à mes lèvres.

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ps. amusons-nous.

Lundi 14 octobre 2013 à 22:25

"Tu t'es trop entrainée à être forte devant moi. tu as le droit d'avoir mal. je ferai avec, le monde fera avec."

Lundi 14 octobre 2013 à 18:46

j'ai oublié tout ce qu'on s'est dit, la drogue le jeu l'alcool, tout ça ça nous a déchiré. l'amour et ses coups surtout, ce soir encore je ne te vois plus, je tape les yeux fermés, j'te baise la main de loin comme un gentleman. est-ce qu'un jour tu m'as aimée, ça c'est la question qui persiste encore, c'est pas que je ne te crois plus c'est juste que je suis en train de danser ma vie sur des airs de lambada, et puis y a des diamants accrochés à mes doigts, tu vois, les demandes ne manquent pas mais laisse-moi laisse-moi ! parce que j'en paye le prix autant que vous tous, un jour on se reviendra peut-être qui sait, pour l'instant je n'en veux pas, ou juste de loin pour ne pas avoir trop peur.
j'ai oublié tout ce qu'on s'est dit, j'ai laissé ma place il y a quelques jours là-bas à ce bar, le nez dans le picon, et mes jambes qui couraient déjà dans les allées de Paris. et même si dans ma tête c'était un truc du genre un bordel de charivari, mes beaux voyez-vous, dans quatre mois à peine je tirerai ma révérence, (parce que de toute manière, j'ai oublié tout ce que l'on s'est dit.)

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ps. je t'ai dis que je m'en allais bientôt? ah mais oui pardon. je me répète ces temps. (et bim bim bim.

Vendredi 4 octobre 2013 à 17:58

j'reste dans le noir, au milieu de cette pièce qui ne sera bientôt plus la mienne, je t'ai dis que mon enfance allait être vendue aux enchères? on prend des photos pour les prochains, on les regarde défiler ces monstres au costard trop grand pour leur minuscule façon. à la façon de rien du tout d'ailleurs. je déchire les derniers journaux collés aux armoires, paraît que ça fait pas bien Charlie pour les visites. j'avais envie de lui dire c'est ma vie qui est là, la mienne que je vais devoir balancer, alors tu vas fermer ta gueule mon bonhomme et remballer tes putains de sourires marketings. je les regarde calculer espionner les recoins et les cachettes qui hier encore nous servait de cachettes à bisous. mais sous vous souliers il y a des clous qui raye ce sol en bois, tu t'en souviens de ce sol en bois? à califourchon, ivre encore de cette pluie et de nos rires endiablés. et puis vos mains, recouvertes d'épines sans doute, à voir les marques sur les fenêtres. les fenêtres où toi et moi on s'y regardait des matins entiers en délirant sur l'amérique et paris du coin de l'oeil.
alors je reste dans le noir, tant pis pour vous bande de rapaces. prenez vos torches vos lampes de chevet si vous voulez y voir un peu moins foncé, ou cassez-vous.

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ps. un jour je serais tellement riche que vous vous en boufferai les doigts.

Mardi 1er octobre 2013 à 23:13

ce soir c'est rebelote, à l'envers à l'endroit, à droite en diagonale comme tu veux vas-y choisis. mais ce soir c'est pas la voie de la facilité qu'on a choisi. (encore faut-il que l'on en ai choisie une.)

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