domingo
j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.
Mardi 30 juillet 2013 à 19:06
j'ai enfilé mes lunettes noires pour dompter les larmes, je t'ai demandé pourquoi, pourquoi, pourquoi bon sang. j'ai attendu sans te regarder, je n'ai jamais été très forte en face de toi. mais pour une fois tu n'as pas souri, j'aurais pu te dire merci, mais tu n'as pas ouvert la bouche et j'ai arrêté d'attendre. alors j'ai pris mes affaires en laissant mon verre vide devant ta sale gueule de froussard et le vent qui nous fouettait, il a tout emporté, je me suis levée, les mômes jouaient plus loin, j'ai dis salutsalut au serveur, la terrasse s'était retrouvée bondée d'un seul coup, j'ai pris mes affaires et je suis partie en te disant, je pars. (telle une vraie scène de cinéma. alors je me suis sentie légère, un peu comme quand on se perd en plein océan, tu sais.)
ps. personne n'a gagné, mais toi tu m'as perdue.
Lundi 29 juillet 2013 à 23:48
(et ça va pas te plaire. pour la forme, j'te laisserai te taire. ou crier, un scandale oui c'est bien aussi. et à la fin je m'en irai, mais ça tu vois, c'est la seule partie non négociable.
alors détestons-nous en beauté si tu veux bien mon amour. toi qui a toujours aimé le cinéma, tu vas être comblé.)
Lundi 29 juillet 2013 à 20:46
ps. je ne t'attendrais pas, croix de bois croix de fer, si je mens, tu viens avec moi.
Lundi 29 juillet 2013 à 14:57
c'est comme si ça s'arrêtait comme ça d'un coup, d'un coup brusque et sans amour. alors je prends le métro, je regarde les habillés les sans abri et puis les costards. ils essaient tous tant bien que mal d'être beau d'être un autre, c'est con parce que ça se voit tellement que c'en est ridicule. y a des tarlouses des putes et des connards, faut pas se leurrer, les gens bien sont morts, ou déguisés en pd. moi je regarde défiler les lumières derrière ces fenêtres qui sont là juste pour ne pas qu'on saute. et ça me donne le tournis, à croire qu'on est ivre tout le temps. ça doit être vrai parce qu'ici on ne parle plus on jure on parle de cul on est odieux.
ça donne de l'importance de faire croire qu'on se fout de tout, des mots doux des mots d'amour. alors on boit pour de vrai, quitte à être fou autant être fou au fond d'une bouteille. mais j'suis pas mieux, moi je pars pour te fuir, le hic c'est que tu n'en finis pas de me suivre pourtant j'ai tout fait pour que tu me détestes, j'ai fini par penser que tu étais sourd. ne te fâche pas c'était soit ça, soit la connerie. j'ai menti comme le monde entier, j'ai dis à la vie à l'amore, j'en avais marre de t'aimer à la vie alors je me suis fait passer pour morte. j'ai menti, j'ai arrêté de t'aimer même si je chiale encore quelques fois, mais c'est pas toi que je pleure c'est juste le vide et les gens qui pensent que carnaval ne se termine jamais. des fois j'aimerai que tout explose et j'imagine clamser sur un coup de tête, voler en éclat assez loin pour ne pas qu'on me retrouve, éjecter à mille lieues à la ronde, sans lettre sans pleurs sans l'adieu des romans romantiques. c'en est même beau si on réfléchit, carrément niais et bateau, un truc du genre à bientôt,
ps. je dis à bientôt, mais avouons, ce n'est pas de si tôt.
Dimanche 28 juillet 2013 à 23:55