domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Dimanche 28 juillet 2013 à 23:55

l'air est doux, silencieusement doux, on pourrait presque glisser notre peau dans l'écume du temps. l'horloge sur mon poignet prend le large gentiment, comme ces immenses bateaux et leur voiles qui baisent le ciel amoureusement. en cachette je te dis que tu me fais valser mon ange, et sous tes lèvres salées tu me jures de m'aimer plus fort que l'océan. marin de basse fortune je ne cesse de me noyer cent fois par jours, sans jamais que tu te lasses de me sauver sans perdre haleine. tu as l'historique de mon amour entre tes bras creusés de vagues, et je me tatoue de tes prouesses un milliards de fois sans penser au lendemain. l'air est doux, et moi j'ressemble à une âme sans peine qui rit trois jours sur deux faut dire que c'est heureux la vie à dos de mouettes et que le vertige c'est finalement rien qu'un frisson en jupe courte au coin du ventre.

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Commentaires

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Par 0ct0pus le Lundi 29 juillet 2013 à 11:31
C'est splendide...
Par Stina le Mercredi 31 juillet 2013 à 15:59
"On pourrait presque glisser notre peau dans l'écume du temps."

Je crois que je suis tombée amoureuse de cette phrase à la seconde où je l'ai lue ! Vraiment beau :)
 

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