domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Jeudi 15 mai 2014 à 1:40

deux matelas pour une personne, les nuits sans les bisous qui se faufilent le long de notre peau me semblent étouffantes. ta main sous mon dos et puis cette histoire de peur qui s'en va pour de bon, se répéter que l'on s'aime, et ne se lasser que du temps passé sans l'autre.
c'est décidé, je prends ton coeur pour amant éternel.

ps. " que c'était long hier, que c'est long de s'attendre [..] "

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Mardi 22 avril 2014 à 0:35

j'rentre encore une fois avec la gorge qui se serre sous une tonne de verre en verre qui dit Je t'ai eu ma grande. tant pis pour toi, alors j'pense à toi et j'écoute quelques demi mesures qui se disent plus fortes que toutes les autres. adieu et bonjour l'histoire et l'avenir et ces quelques prochains matins qui nous promettent un oui pour une fois. habibi, y a des fois où je pourrais crever pour un de tes baisers. ce soir j'arrête le temps, je vous emmièle et je vous jure que je vous aimerai jusqu'à la fin de ce monde.

Mercredi 16 avril 2014 à 2:06

j'sens les coups qui reviennent dans ce bide mal fagoté, et j'écoute la nuit tomber comme l'on tombe amoureux du haut d'une chaise. j'sens les coups qui reviennent, alors je fume exceptionnellement entre le chat qui s'agrippe à mes tiffes et le vent qui fait claquer la porte. et je prie pour qu'une main arrache enfin cette douleur que je te prends chaque jour chaque minute un peu plus depuis vingt ans.
mais je t'entends trébucher et ta troisième jambe glisser sur le parterre froid de la cuisine. je sursaute, je ferme les yeux. comme si ça pouvait me rendre sourde. tu jures contre le monde entier, et j'me cache sous une tonne de couvertures invisibles. à force de respirer à ta place je ne respire plus moi même.
les murs de la pièce se referment sur moi, et mon dos se tord de secondes en secondes. à quoi bon t'aimer si tu es bientôt mort, la mort du héros, c'en est presque beau. et puis je me retrouve dans le corps de mes huit ans, à te dire Vas-y! vas-y prends tout, ma vie à moi ça m'est égal prend-là, je veux te revoir sourire. (bonjour naïveté enfantine.)

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ps. dormir une minute sur deux.

Mercredi 9 avril 2014 à 17:54

j'pense à toi de loin, à force de s'aimer en forme de point d'exclamation on a fini par s'adorer en point de suspension. alors je bois pour t'oublier ce soir et revenir demain. je t'écoute chanter sous mes tympans explosés et mon coeur déchiré, petite fille, je n'ai plus rien si ce n'est qu'une multitude de souvenirs qui cogne qui cogne. qui dévaste tout bordel. et j'attends, j'te dis Ma douce, tu manques trop et la vie est trop courte pour s'estropier comme des cons.
mais faut croire qu'on est bel(le) est bien con.
alors je te dis à bientôt, pour ne pas m'envoyer contre les murs de notre ancienne vie. en attendant.

Mercredi 2 avril 2014 à 17:10

en cas de doute appelle-moi! je pourrais toujours te confirmer à quel point tu es un connard.

Mardi 1er avril 2014 à 15:56

et quelques fois même tu te surprenais à me vouvoyer en me glissant un baiser artificiel derrière la nuque.
tes doigts sont tous les jours avec moi.

Mardi 1er avril 2014 à 15:50

mes mains ressemblent à des mains de vieux très vieux. laissées pour compte et sans comte, c'est d'un bâteau mon beau. il faudra bien que je me cache bientôt, même les oiseaux semblent perdre de leurs ailes. on déambule c'est officiel, dans une bulle plus creuse qu'un tombeau, mon beau, dansons avant qu'il ne soit trop tard, prends-moi par la bouche, je t prendrais par les ongles de ta peau. mon beau, la musique est si forte, mes oreilles se détachent de ton coeur, mon beau si j'en suis là, c'est juste à cause d'une histoire de garçons.

Lundi 31 mars 2014 à 16:35

passer son temps à s'aimer.
passer son temps à l'oublier.

passer son temps à dire non. non mon ancien amour, tu ne prendras pas la place de mes bagages direction bruxelles. non, pas même une semaine. mon ancien amour, je parle de toi encore quelques fois, ne m'en voulez pas, j'ai toujours eu un fable pour les souvenirs nostalgiques. ne m'en tiens pas rigueur, faut croire que nous sommes toujours aussi cons, mais lui je l'aime. alors va-t'en, pour toi pour moi surtout, j'ai arrêté de prendre tes jambes à mon cou depuis fort longtemps, on s'était dit à la vie à l'amore, promis je ne briserai rien, mais ne reviens pas. je serais là toujours,

passer son temps à sourire en le regardant battre ses guitares.
passer son temps à le regarder nous embrasser. Ali c'est l'avenir qui dit oui.
toi t'es un truc qui croche, et crochera jusqu'à la fin de ma vie. mais qui ne se dira pas.

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ps. souvent j'ai envie de te voir ramper. ancien amour.

Lundi 24 mars 2014 à 17:16

j'avais mis de côté l'idée de te revoir, petite amour, les lettres futures et le manque d'ici je les avais oubliées cramées, je m'étais dis que quatre ans c'était déjà bien et qu'il ne faut jamais en demander trop à la chance, encore moins au bonheur. paraît même que ça se mérite ce genre de trucs, que ça se travaille tous les jours et qu'un jour toi et moi ça serait pour toujours.
j'avais mis de côté l'idée de me battre pour ton coeur de fillette, et puis t'as écris Charlie il faut que l'on se remette à s'aimer si tu veux bien, parce que te perdre moi je ne sais pas.
alors les futures lettres et les jolis manques sont revenus en trombe, comme une bombe sous mes sourires.
il faut que je te dise, que jamais je n'aurais su te remplacer.

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ps. rien n'est encore fait c'est vrai, mais tout est encore à faire, et tout se refera je crois.

Dimanche 23 mars 2014 à 22:06

attendre que la nuit s'en vienne pour se coller à la froideur du printemps. en toute innocence je vous rappelle en sourdine que monsieur je vous aime pas mal, la tête dans le coussin et vos mains qui chuchotent C'est vrai que je vous aime pas mal mademoiselle. monsieur, encore une fois ne m'en voulez pas si je remplis votre espace à longueur de temps, le mien semble en dépression lorsque vous n'y êtes pas. un peu comme une histoire qui durerait depuis des siècles et qui se remplirait jusqu'à ras bord à force de s'enivrer si fort.

ps. je t'.


Jeudi 20 mars 2014 à 16:56

devenir amnésique,

Lundi 17 mars 2014 à 17:10

après vingt étés, vingt automne, vingt printemps et vingt hivers il était temps de prendre le temps enfin de se laisser tomber dans un coeur qui dis je t'aime aussi. ce matin je t'ai regardé dormir et prendre ma main, et puis je me suis surprise à ne plus penser à toi, c'est un grand pas tu ne crois pas? même pas de loin, vraiment, je crois même que mes mots en deviennent idiots quand j'pense à toi. et puis adorer, écouter joe dassin, c'est pour les amoureux! comme dit ma mère. à ton âge moi aussi tu sais. sans oublier cette nouvelle maison qui ne tiens qu'à nous et à tous ces regards qui ne cessent de nous dire vous êtes beaux. alors je t'attends, ta grandeur et ton prénom qui ne sait me faire que sourire, je t'attends sur cette terrasse de cette nouvelle maison qui nous abritera longtemps encore.
"j'aime bien ça que tu prennes soin de moi."
"je dois dire que ça ne me déplait pas non plus." (sourire)

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ps. dans un an peut-être deux tu sais, je crois bien que choisir un prénom tout neuf ne me dérangerais pas.


Lundi 17 mars 2014 à 12:41

s'aimer avec ivresse, canap et bisous, c'est surtout pour tes mains que je me plonge entre tes yeux et tes joues mal rasées.

Dimanche 16 mars 2014 à 23:02

habibi Ali, et ton t-shirt trop grand pour mes épaules minuscules, je m'y calfeutre jusqu'à en perdre haleine, habibi Ali c'est toi qui me dis Charlie qu'est-ce que c'est vide ici quand t'es loin, en plus tes tiffes odeur cerise sont sur mes coussins et partout, Charlie j'suis bien avec toi.
habibi Ali, je n'ai rien à ajouter, les mots je les ai perdu tu te souviens, depuis que tu as volé ma bouche.
habibi Ali.


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ps. à demain, à mardi, à mercredi et jusqu'à l'infini. (soyons niais!)

Mardi 11 mars 2014 à 9:46

la dernière fois qu'on s'est arraché la gueule à crier ça devait être pas plus tard qu'hier, j'avais tourné les talons pour éviter de faire trop de bruit au milieu de la rue, je te sentais juste derrière main dans la main peut-être je n'en sais rien, avec ce bonhomme souriant tout le temps au-dessus de ta tignasse. il faisait nuit déjà, comme chaque année les soirs d'automne, et je me suis dis que ça y est me voilà invisible grâce à elle et tant mieux. ma poitrine se tordait dans tous les sens, et c'est là je crois que j'ai pleuré. j'ai regretté mes cheveux longs d'avant qui savaient faire glisser la pluie,  et ces marcels de fille qui disent je suis à toi. j'ai eu envie de vous dire c'est fini! ça fait un sacré moment d'ailleurs, mais j'ai rien dis, j'ai pas de plan pour combattre le après, ni d'armes ni d'armure, parce que mon armure aujourd'hui c'est toi. alors me battre contre toi, mais sans toi tu vois. j'ai pas de plan et ça craint.
la dernière fois qu'on s'est arraché la gueule à crier c'était hier, ou il y a des lustres je ne sais plus, alors j'me suis dis que c'était impossible, que j'devais rêver en cauchemar, parce que ce matin c'est l'été, et que ce n'était pas hier que je chialais, mais il y a bien dix ans. fort heureusement.

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ps. ce soir j'ai envie de t'aimer, et c'est ce qu'on fera, mais profite parce que demain je n'en sais rien.

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