domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Lundi 20 janvier 2014 à 21:42

mes jambes avaient arrêté de me porter un jour par hasard. il s'en était pris à moi avec un air de soan dans la voix, le truc du genre beau mais trop compliqué et torturé. faut dire que les promis juré m'ont toujours porté la poisse, à croire que ça sonne mieux les gens qui disent j'te veux plus ou juste entre quelques verres, quelques virgules, parce que toi aujourd'hui et depuis hier tu es l'espace qui sert juste à remplir ce que j'ai de plus beau. et le plus beau ma belle ce n'est pas toi. tu étais les majuscules de ma vie Charlie, mais tu m'fais plus bander c'est con.

aujourd'hui c'est le premier heureux qui s'en va gagnant. toi et moi on est des picassos, on a les bouches et les coeurs de travers, ça fait tache ça fait con, qu'est-ce qu'on est con. mais c'est nous, on n'était déjà pas des anges alors imagine-nous en acteurs médiocres. on se regarde danser sur des airs où l'on s'en fout, on se planque dans les trains et on dit t'as vu! t'as vu moi je pars plus loin que toi,
alors moi ben j'enleve ce costume de magicienne que tu avais cousue à ma peau comme ça depuis le premier jour, et faute de promis juré j'me suis regardée te cracher à la gueule, en sentant toutes ces accroches dépiter mon corps qui autrefois encore n'étaient rien que de simples baisers.

on m'a dit
Charlie c'est tout le temps le même bronx, tu te casses, tu reviens, il se casse, il revient, la vérité c'est que vous vous aimez trop bizarrement, et que vous passiez vos journées à tomber amoureux. mais c'est du passé Charlie, vous êtes plus amoureux et vous savez pas ce qu'il vous reste d'autre. alors arrête avec picassos et tes italiques. vous êtes juste trop cons,  c'est tout.


et puis, j'ai senti le printemps revenir.

http://domingo.cowblog.fr/images/augustanabandboydanlayusheartFavimcom224963.jpg

ps. www.youtube.com/watch

Dimanche 5 janvier 2014 à 22:09

c'est cette odeur de cigarette froide, celle qui est restée là à cramer sur le rebord de notre fenêtre enneigée, c'est cette farine que vous aspirez chaque matin pour révolutionner, soit-disant, c'est cette chambre vide qui s'écrie Reviens! reviens toi et tes cris, on vivra dans un building si c'est comme ça que tu vis, et mon vertige se saoulera pour s'oublier. c'est cet ours immobile qui se cache à force de nous voir courir dans tous les sens, et c'est lorsque tu t'endors encore quelques fois, épuisé de nous avoir battus, que je te dessine toi et tes soupirs, histoire qu'un jour, quand on sera grand, on s'en souvienne de combien l'on se sera fatigué à s'aimer.

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