domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Jeudi 20 novembre 2014 à 8:59

à qui le tour ? [..]

Samedi 15 novembre 2014 à 15:09

aujourd'hui c'est un samedi qui s'déguise en dimanche, la pluie fait glisser les passants et toi mon amour, tu n'es pas autour de ma taille. des monsieurs t'ont dit Aujourd'hui monsieur vous ne serez pas avec votre amour, alors moi j'aimerai les taper, ou te kidnapper.

aujourd'hui c'est un samedi qui prend la place de tous les dimanches du monde, y a du monde chez moi qui fume, alors moi j'me cache dans notre immense lit en attendant qu'ils te laissent partir et me retrouver. parce que l'hiver sans toi je n'y arriverai pas c'est sûr. il reste potemkine bien sûr, mais faut avouer que c'est pas pareil, ta peau est la seule que j'aime. à fleur de peau mon amour je t'embrasse de ma chambre, je t'envoie mon coeur, est-ce que tu m'entends? tout ira bien tu verras, surtout nous.


ps. comment te dire à quel point je t'.

Jeudi 13 novembre 2014 à 22:03

sous les lumières des lampadaires y a les moustiques qui tournent plus droit, les arbres fleurissent pour de faux en croyant à un jour nouveau, et fanent pour de vrai à la minute bleue du matin, y a des filles cadavériques qui crèvent chaque dix mètres sur le parterre froid du bitume et sur un décor faussement charmant, la musique s'élance encore un peu au loin, et au vu des derniers qui gerbent sur le volant de quelques voitures on devine l'alcool et l'héro qui s'y arrache de leur tripes. et ça parle et ça gigote et ça s'émoustille, et ça drague, ça grimace, ça s'enlace et ça reste là, au bord de ses routes délavées. y a plus d'taxis, ni d'flics, la dérive c'est par ici, allez-y! plongez, si le fond existe, il faut bien qu'il soit là pour quelque chose. allez, allez! et percez ces bouées.

sous les lumières des lampadaires y a des cadavres qui dansent les yeux cocés, les pupilles noires et chialantes. allez viens, le jour nouveau est pour demain, traine pas dans le coin garçon, tu risquerais de finir comme ces arbres, à faner avant même que l'hiver s'en vienne. allez viens, viens, on va s'aimer nous, c'est bien plus vivant.


http://domingo.cowblog.fr/images/1809821880060412223991436984n.jpg
ps. fuck [..]

Mercredi 12 novembre 2014 à 17:52

il pleut, il pleut partout, à Paris a Buenos Aires, sous mon lit, dans les buildings, au rezdechaussée, et puis dans l'aquarium du poisson qui boit la tasse gentiment. toi tu danses en faisant tomber les hommes à ton cœur, tes mains sont des histoires passionnées, même les marques là sous tes coudes semblent chanter un air de flamenco. parce qu'y a pas de miracles, la vie c'est ça les gars, c'est chanter. 

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