domingo

j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné.

Samedi 3 août 2013 à 18:00

et pendant une journée il y eut un polichinel qui s'était mis à respirer sous mon ventre plat. c'était rien, une broutille une vétille, tu étais loin d'être un père, moi aussi ça tombait bien. enfin, c'est ce que j'ai dis. il m'a refilé quelques billets, c'est ce que font les gentleman paraît-il.
ça sera pour une autre fois, à la prochain et merci encore ma belle.
en me laissant sur le bord de la route, un jean troué à la main et un genou écorché, une corde au cou détachée. j'ai poussé la porte de chez moi, il était tôt je crois, les escaliers en labyrinthe se tordaient la chevilles à chacun de mes pas, et puis j'ai senti les bleus se dessiner un à trois sur mes jambes, mon cou ma nuque, mon corps tout entier. on s'attend à tout toujours, mais jamais aux marques cachées. mes lèvres respiraient incessamment le bourbon que tu avais dévoré la veille, j'aimais bien ça avouons. chez moi ça puait l'enfance passée, même ma mère a haussé les épaules et a soupiré en me regardant m'étaler sur le sol froid du salon. tu étais passée où? j'ai dis pas maintenant maman, plus tard mais pas maintenant.
plus tard parce que pour une fois (sombre blond), j'aurais aimé entendre taper pour de bon sous mon nombril,


http://domingo.cowblog.fr/images/BenjaminMillepiedLADANCEPROJECT6.jpg

ps. rions.

Commentaires

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Par wgtc le Lundi 5 août 2013 à 9:58
Il faut toujours se méfier des blonds peut-être ? Ce texte est purement puissant.
 

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