Vendredi 1er mai 2015 à 20:21
j'ouvre les volets, enfin, laisser entrer la pluie et son ciel gris. le soleil commençait gentiment à nous brûler la peau, alors quand l'automne a ressorti son manteau, moi j'ai ouvert les fenêtres en immense pour respirer à nouveau. il faut du temps je crois pour savoir et accepter de vivre en étant heureux. j'apprends avec toi, et même si mes mots ne sont plus aussi tranchants que sous le toits de mes seize ans, je sais qu'ils reviendront à tes côtés. ils seront tout neuf, prêts à être entendu, ils ne ressembleront plus jamais à ceux qui me coupaient les phalanges chaque soir. et le jour où j'y arriverai à nouveau, c'est à toi que je les devrais. à quoi bon avoir de l'or au bout des doigts, si ce n'est pas pour toi.
alors tu vois mon amour, peut-être que je deviens niaise et bateau, et que les gens autour diront de nous que nous sommes un cliché de l'amour dégoulinant, qu'importe! qu'importe, tant que c'est avec toi que je peux écouter la pluie tomber.
![http://y.nos.extendemos.cowblog.fr/images/ClemencePoesyPhotoshootSet90clemencepoesy237041531181787.jpg](http://y.nos.extendemos.cowblog.fr/images/ClemencePoesyPhotoshootSet90clemencepoesy237041531181787.jpg)
ps. épouse-moi quand tu veux, je suis à toi [..]
Samedi 31 janvier 2015 à 0:02
pour un soir je t'écris ces quelques mots à toi, sombre idiote.
paraît que j'ai ta voix, tes gestes et puis un peu ton visage. c'est peut-être grâce à ça que je t'oublie moins vite, faut dire que ça fait longtemps que j'entends parler de tes absences sans jamais te voir. paraît aussi que tu es une garce et qu'avec le temps, le monde t'en a voulu plus que de raison. tu sais, j'aurais préféré n'être dans aucun camp, et puis croire que tu m'aimerais toujours et pour de vrai. mais avouons, ce n'est plus d'actualité, l'amour, tout ça.
alors voilà, j'ai eu vingt-trois ans en décembre, mes cheveux repoussent gentiment, et papa parle peu mais beaucoup de toi. il y a un homme dans ma vie aujourd'hui, tu rirais je crois, il a cet accent bien de chez nous que je fuyais à 15 ans souviens-toi, et que j'aime tant pourtant. je suis partie de la maison aussi, tu me dirais C'est le moment Charlie! dans un sourire espiègle et charmant. et puis tout le reste que tu as raté, si tu étais là. mais tu t'es cassée en emportant le piano et notre enfance dans les dents. ça ne fait pas mal, ça grince. je crois pas que je t'en veuille, ou du moins, par intermédiaire seulement. et je me demande si un jour tu reviendras, et qu'enfin tu me serreras, parce que si je t'écris faut pas déconner, c'est bien que les frangines ça ne se réinvente pas d'un simple claquement de coeur.
ps. c'est fin janvier, et demain je t'aurais certainement à nouveau oubliée.
Samedi 15 novembre 2014 à 15:09
aujourd'hui c'est un samedi qui s'déguise en dimanche, la pluie fait glisser les passants et toi mon amour, tu n'es pas autour de ma taille. des monsieurs t'ont dit Aujourd'hui monsieur vous ne serez pas avec votre amour, alors moi j'aimerai les taper, ou te kidnapper.
aujourd'hui c'est un samedi qui prend la place de tous les dimanches du monde, y a du monde chez moi qui fume, alors moi j'me cache dans notre immense lit en attendant qu'ils te laissent partir et me retrouver. parce que l'hiver sans toi je n'y arriverai pas c'est sûr. il reste potemkine bien sûr, mais faut avouer que c'est pas pareil, ta peau est la seule que j'aime. à fleur de peau mon amour je t'embrasse de ma chambre, je t'envoie mon coeur, est-ce que tu m'entends? tout ira bien tu verras, surtout nous.
ps. comment te dire à quel point je t'.
Mercredi 12 novembre 2014 à 17:52
il pleut, il pleut partout, à Paris a Buenos Aires, sous mon lit, dans les buildings, au rezdechaussée, et puis dans l'aquarium du poisson qui boit la tasse gentiment. toi tu danses en faisant tomber les hommes à ton cœur, tes mains sont des histoires passionnées, même les marques là sous tes coudes semblent chanter un air de flamenco. parce qu'y a pas de miracles, la vie c'est ça les gars, c'est chanter.
Jeudi 7 août 2014 à 12:54
pourquoi tu pleures? c'est ici le banc des déprimés alors ? ça te gêne pas si je m'assieds là, à côté de toi? t'es déprimé?
oh lâche-moi!
d'accord, c'est juste que j'aimerai apprendre à pleurer, tu veux pas me montrer?
fais pas chier.
juste avant j'étais sur le banc des mecs chiants, tu l'connais?
c'est nul comme humour.
je sais mais juste avant j'étais sur le banc des mecs pas drôles.
tu peux y retourner je crois.
fais gaffe, ça fait deux fois que tu souris, tu vas finir par ne plus être triste.
et alors?
et alors moi je vais finir par ne plus avoir envie de pleurer. d'ailleurs ça y est, tu m'as coupé dans mon élan.
désolée. tu crois que le banc va nous virer?
sûrement, on pourra aller sur le banc des gens qui vont mieux, là-bas.
Mercredi 4 juin 2014 à 19:12
[..] le son de ta voix glissant le long des pages me rappelait la douceur d'un enfant. sauf qu'aujourd'hui ce sont des hommes qui s'embrassent dans les romans. (apibeurseitouyou)
tout ce que j'entends aujourd'hui, c'est ton rire qui nous sortait de tout toujours.